LES CAUSES

Causes liées aux évolutions de l’instrument

A l’origine c’est un instrument de petites dimensions conçu et réalisé au début du XXe siècle. Sa mécanique est lourde, ses possibilités sonores limitées se cantonnent à l’accompagnement de l’assemblée et à l’interprétation d’un petit répertoire, suffisant alors aux besoins de l’ancienne église de Colombes.

Lors de son transfert dans la nouvelle église moderne et beaucoup plus vaste, la logique de l’installation est alors de donner à ce petit instrument une allure d’orgue de tribune. 

Mais, les limites techniques et mécaniques ne sont pas éliminées et empêchent la réelle évolution de l’instrument.

Dans les années 1970, comme déjà mentionné, l’ensemble de la tuyauterie subit également des manipulations afin de mettre au goût du jour la sonorité générale de l’instrument. 

Causes liées aux dernières interventions sur l’orgue 

Les déformations et dysfonctionnements ont très vite été identifiés et, dans les années 2000, des travaux de restauration ont été décidés et confiés à un facteur d’orgue. Les travaux, qui se sont étalés sur plus de 10 ans, n’ont pas donné satisfaction et la plupart des défauts sont encore présents. 

 Cette mission comportait un changement de place de la console, qui maintenant est de biais par rapport au corps de l’instrument, ce qui induit des complications au niveau de la transmission des commandes du clavier aux tuyaux.

Le résultat est un instrument instable, inutilisable dans sa totalité et impossible à accorder correctement et à régler.

Un contexte défavorable lié à l’église en béton 

En hiver l’église est chauffée ponctuellement par un chauffage à air pulsé très puissant. L’orgue est directement impacté par ce contexte très défavorable qui a provoqué la déformation de différentes parties de l’instrument nuisant à son bon fonctionnement.

L’église actuelle est construite en béton. Elle ne bénéficie pas de l’épaisseur de murs de pierre assurant une évolution lente de la température au fil des saisons et les différences entre celles du jour et de la nuit. La température intérieure fait l’objet des mêmes fluctuations que l’extérieur.